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Mes cheveux et les shampooings, c’est toute une histoire. Et pas seulement d’amour, je peux vous le garantir ! Si bichonner mon cuir chevelu m’a sauvé les pointes — je vous en parlais la semaine dernière —, mon happy secret pour une chevelure à faire jalouser plus d’une, c’est le co-washing.
Il y a deux ans, en septembre, je regardais avec envie ma collègue Jenn s’envoler pour la Sicile. Au programme, plage et farniente. La beautysta qui sommeille en moi (ok, jamais très profondément) s’est réveillée pour lui recommander de s’enduire les cheveux d’huile de monoï à la plage, histoire de ne pas rentrer avec du crin sur la tête. Elle m’a répondu très poliment qu’elle s’en passerait : entre l’effet huilé plus l’odeur, ça lui paraissait moyen pour rencontrer un mec, elle risquait surtout d’attirer des moustiques (ce qui, je vous l’accorde, est moins glam).
A son retour, elle arborait un air radieux et une chevelure de rêve. A la machine à café, convaincue qu’elle avait suivi mon conseil, je n’ai pas pu m’empêcher de lui glisser « Alors, cette huile de monoï ? »
Elle a haussé les épaules :
– Pas du tout, je me suis fait une petite cure de co-washing.
Devant ma mine qui s’allongeait de perplexité (le co-quoi ?), elle a précisé : c’est nouveau, ça vient d’Australie et ça consiste à se laver les cheveux avec de l’après-shampooing. D’où le nom – en anglais, « après-shampooing » se dit conditionner, et le lavage, « washing ».
La double perspective d’alléger mon sac de gym et de gagner du temps les jours de shampooing a suffi à me convaincre de tenter le coup. Rien de plus facile : on applique le fameux conditionner sur les cheveux à la place d’un shampooing classique, on masse, on rince et on file au boulot.
J’avoue qu’il m’a fallu deux ou trois essais pour m’habituer à l’absence de mousse. Par contre, j’ai tout de suite adoré l’effet magique sur mes cheveux. Capricieux, ils n’en font qu’à leur tête un jour après le lavage. Là, ils étaient tout doux, brillants et surtout ils le sont restés ! A la longue, j’ai réalisé qu’ils s’emmêlent moins et surtout qu’ils ont moins tendance à faire des nœuds (que j’adore démêler, comme vous pouvez l’imaginer).
Depuis, durant l’année, j’alterne co-washing et lavage traditionnel. Cela permet d’éliminer en profondeur toutes les particules — pollution ou cosmétiques — qui s’agglutinent sur la fibre capillaire et le cuir chevelu. Et l’été, comme je les lave plus souvent, je passe en mode 100 % co-washing. Du coup, pour éliminer les particules qui s’agglomèrent à la racine, je m’offre de temps à autre un petit gommage du cuir chevelu.
Evidemment, j’ai partagé mon happy secret avec les copines, qui l’ont tout aussi vite aimé et adopté. On a toutes des cheveux différents, ça nous a permis de retenir ces trois principes :
1) On choisit son après-shampooing comme son shampoing : adapté aux besoins de notre chevelure. Pour les plus secs :
– s’ils sont épais et bouclés : Le Hydrating Cream Conditionner Innersense
– et s’ils sont ternes et rêches: Le Vegan Hydratation Mask
2) On masse en priorité les longueurs, avec une petite quantité de produit — une noix suffit —, sinon on risque d’alourdir la chevelure.
3) Cette pratique est à réserver aux crinières sèches. Les cheveux gras n’apprécient l’exercice que de temps à autre. Un produit qui plaira aux cheveux normaux : Le Pure Inspiration Daily Conditioner