Inconforts no more : peau sensible sous contrôle

Aujourd’hui, ce sont 2 femmes sur 3 qui déclarent avoir la peau sensible. La faute aux mutations environnementales ? Difficile d’apporter une réponse tranchée à cette question ô combien épineuse. Toujours est-il que nous, dans nos salles de bains, on a besoin de solutions pour apaiser ces rougeurs, tiraillements, picotements, sensations d’irritations et autres joyeux témoins de notre réactivité cutanée. Le salut de nos peaux survoltées pourrait être dans le skip-care : on zappe les étapes de soin superflues ET les superpositions d’actifs façon millefeuille explosif. On remplace tout cela par une bonne dose de pondération pour remettre de la douceur et du bon sens dans nos quotidiens.

Nettoyer avec modération, sans délipider

Ici commence le fil rouge de votre routine maxi-confort : la restauration, puis le maintien de l’intégrité de votre barrière cutanée. Si vous avez une peau sensible ou sensibilisée, c’est forcément qu’elle a été mise à mal. Or, ce bouclier est un peu le poste-frontière de votre écosystème cutané : rien ne rentre et rien ne sort sans son consentement. Cela concerne les organismes pathogènes, les polluants irritants, mais aussi l’hydratation, qui a vite fait de s’évaporer si votre film hydrolipidique est compromis.

Le matin, on abandonne tous les tensioactifs sulfatés, trop costauds pour nos épidermes malmenés… et un peu hors sujet au réveil. Comme les peaux sensibles n’aiment pas trop l’eau, essayez d’alterner entre une lotion sans alcool – comme la brume Aloe + Immortelle Odacité(l’immortelle est votre meilleure amie !) et un nettoyant doux tel que celui au gluconate de zinc d’Umaï, qui a un pH neutre.

Le soir, si vous êtes maquillée, utilisez plutôt son grand frère : le démaquillant La Nuit Lactée. Il contient plusieurs sources généreuses d’oméga-6, des acides gras essentiels dont notre peau a justement besoin pour se protéger des diverses agressions extérieures. Efficace même sur le maquillage waterproof, il n’en est pas moins formulé sans parfum et ne pique pas les yeux.

L’astuce en + : oubliez les serviettes-éponges, essuyez votre peau fraîchement nettoyée avec un mouchoir en papier (en tapotant, sans frotter).

Hydrater généreusement, matin et soir

On enchaîne tout de suite avec l’étape incontournable : l’hydratation. L’utilisation d’une crème de jour demeure essentielle dans votre routine pour peau sensible, car elle combine le meilleur des deux mondes : de l’eau et du gras. Ses ingrédients hygroscopiques attirent l’eau en surface et apaisent les petits inconforts cutanés, tandis que sa phase huileuse renforce votre barrière cutanée contre les facteurs de stress extérieurs. Le tout est de bien choisir votre crème en évitant les listes à rallonge.

La journée, privilégiez des textures riches et bien couvrantes qui « mimeront » votre film hydrolipidique. Notre choix : la crème aux céramides naturels de Q+A. Pourquoi elle ? Parce que les céramides sont des constituants naturels de votre barrière cutanée : ce sont des ingrédients tout simplement in-dis-pen-sables pour les peaux sensibles. En plus, elle est sans alcool et sans parfum.

Au coucher, il peut être intéressant de chouchouter votre microbiote de surface avec des probiotiques, notamment si votre peau présente des rougeurs ou de récents signes de stress. Pour ce faire, appliquez une noisette du gel crème Culture d’Antipodes sur votre peau démaquillée et/ou nettoyée. Son mix de « bonnes bactéries » et de mamaku soutient la réparation de l’épiderme.

L’astuce en + : en cas de « peau en crise », troquez votre crème habituelle contre le baume absolu REPAIR de Holidermie. Il est formulé avec de l’arnica, de l’acide hyaluronique et du niacinamide pour réconforter instantanément et durablement les épidermes fragilisés.

Ajouter une (dernière) couche d’huile

C’est une astuce trop souvent ignorée, mais très performante en cas de peau sèche ou délicate. Le principe est d’appliquer une huile sur votre visage en dernière étape de votre routine pour « sceller » l’hydratation que vous venez d’apporter avec votre crème. Pour illustrer la chose : si vous versez de l’eau et de l’huile dans un verre, vous verrez que l’huile formera une pellicule en surface et que l’eau bloquée en dessous aura beaucoup plus de mal à s’évaporer. C’est exactement ce qu’on veut !

Pour rester dans la veine minimaliste, parfaitement adaptée aux peaux sensibles, optez pour l’huile de squalane d’Indie Lee. Comme son nom l’indique, elle ne contient qu’un seul ingrédient : du squalane, une substance huileuse dérivée de l’huile d’olive. Elle a l’avantage d’avoir un toucher non gras et un pouvoir de pénétration éclair qui rappellent les bons côtés des silicones conventionnels.

Si vous avez une peau qui commence à être marquée par les signes de l’âge, voire par des cicatrices, tournez-vous vers l’huile de rosier sauvage de Merme. Elle aussi ne contient qu’un seul ingrédient: de l’huile végétale de rose musquée pressée à froid et issue de l’agriculture biologique. Ce pur trésor de la nature est réputé de longue date pour ses vertus réparatrices, régénérantes et antioxydantes.

L’astuce en + : n’oubliez pas d’appliquer un écran solaire pour protéger votre peau sensible des méfaits des rayons UV (qui irritent votre peau). Les filtres inorganiques à base d’oxyde de zinc non nano (ex. : le Time Traveler de Solara) sont généralement mieux tolérés par les épidermes réactifs.

Nos ultimes conseils pour apaiser votre peau sensible

  • La beauté passe d’abord par l’intérieur : surveillez votre alimentation. Modérez votre consommation d’aliments réputés inflammatoires, comme le sucre, la viande et les laitages. Mollo aussi sur l’alcool, le café et le tabac, qui entretiennent les phénomènes inflammatoires.
  • Vous pouvez intégrer à votre routine un complément alimentaire qui cible les rougeurs et les sensibilités cutanées, comme le cultissime French Glow de Aime.
  • Évitez les massages, les saunas, les gommages, les hammams… bref, tout ce qui pourrait entraîner une vasodilatation excessive.
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